mardi 16 février 2010

 

isafarne/Les remèdes!

isafarne


Ou darngh ijlayas iwis, koze isggasne.
Our ifile mani s’ifta dar tkbiline.
Ourt izri hta yane,ourt ihbi hta yane.
Irmi ma itlli , ymze akale ghikane.
Sire a yasggas ,achkide a yasggas , lahas hta yane,
Ma das yakane tamatarte , wala iga yas asmoune.
Ya wass , iguiwre gh lmdinte dar yane.
ar sawalne , awale s’waya ,yini yas ma ilane.
Inna yas bou thanoute, zer talb dars isafarne.
Ifta dars yane zounde nta ira a yaf yane,
Ifayas smous d’mraw ou was a tafine,
Ghikane ay ga lhane, light oufane.
ifta dars ou darngh, ghakoudane.
our isene tigmins, isaqsa yane.
Ismoune dis yate tfroukhte ,ay ligh aste mlane.
Irzmas talb ,inna yas ayqel ,dars kra n’tmgharine.
Lante dars, ar asnte itsbibe ikra yane.
Ou darngh our izerbe , ira iwis li ijlane.
iskchemte talbe s’lbite ligh lane,
Kada d’lktoube, iyde bou imassene.
Inna yas talbe, ma kide yiwine,
S’tgmi nou, makide iswatasne ?
idalbas talilte, yini yas ma ijrane
yousside italbe tachoumîte mqourne
izggaghne ,yara flas kada tgouriwine.
iqsemte f’sat twale s'ikrrajne
ifas dis tasmi d’ifili mloulne
inna yas aste iserqa ,sa ou sanne .
ay tga tasmi d’ifili ar kigh tene
telkme laâfite , igh therg tgzoumte wassane.
ghikane arkigh tkmele tachoumîte ane.
afroukh ,gh smous d’mraw ou was , rade lkmne
ligh izri ghayli dis iskre, oudarngh yourritine.
inna yas afroukh ourde yourri , rariyi iqaridne.
our tsoufite awal nk ,ourde itrourte wali ijlane.
youra yas yate tferte ,yaste d’ifili , inna yas atne agoulne,
ghilli ghatne ismousou wadou , a tne yadne.
isqsate is dars izgarne , inna yas llane darsne.
inna yas atne ikssa arde kmelne oussanane,
bach a tide iks disne.
ghikane ay sker , yamente s’ ghikane.
ligh tzri smous d’mraw ou was , yourri tine.
inna yas rariyi tighrade inou , lahas yane.
inna yas talbe tfsouste, our kide yagh , kiyi d’yane.
inna yas zayde ,ar izrou ou ska ,skergh ak mamenk yadnine.
ou darngh yourri s’tmazirte ,walayni askatane yourri tine.
inna yas rariyi , ghila ,ayda yane.
inna yas talbe, ade yourri , askatane,
a das if tighrade ane.
ifta ou darngh sdare bou thanoute , las isftane.
iguiwre dars , ar as itini , ma ijrane.
hade talbe ,ghakoudane ,youchkane.
inna i bou thanoute, fiyide lamantane.
ifastide, ifite ou darngh , yamztine.
inna yas ou darngh , tfarte guis tamane
li s' tsbibte , walayni our tnite tsbibte ass izwerne,
our rade ak fgh ,wakha aqaride yane
inna yas bou thanoute ane,
sire sghide ya lbrrade ou watay zgh guisne.
moune flas, ar sane , ar tsane.
isaqsate bou thanoute inna yasne
mra ak our irour iqaridne
ma stnwite at itskerte i wane ?
inna yas ou darngh,nwigh at ichenq yane,
gh touzoumte n'souk , inigh i kou yane
ma isker skhsikh as tifawine.
ismoune talbe agayou ns , yourri agharas yane
s’tgmi ns, our jou itou ou darngh, d' imasnane.
igh disne imaqar gh tsoukte , isdouwer oumens ,yanfasne.


Mohammed Hifad

Sfeldate i tendamte/Écoutez le poème! :


http://www.mediafire.com/?da2mz2mnw2k


Les remèdes !


Un homme de chez nous,
A perdu son enfant, pendant quatre ans.
Il est allé partout , chez des tribus.
Personne ne l’a vu, personne ne l’a gardé.
Il est fatigué de le rechercher et s’arrête de le faire.
Passe une année, puis une autre,il ne trouve toujours rien,
Ni d’ indice, ni de compagnon !
Un jour qu’il est assis chez un boutiquier en ville,
Lors de la discussion, raconte son histoire.
Le boutiquier lui dit d’aller consulter le talbe.
Il a des remèdes.
Une personne ,ayant perdu son enfant,est allée chez lui .
Le talbe lui a donné quinze jours
Pour qu’il trouve la personne perdue.
Et c’est ce qui est arrivé.
Notre homme est allé
chez le talbe , immédiatement.
Il ne connaît pas sa maison
Et se renseigne auprès d’un autre boutiquier.
Une fille l’a accompagné, jusqu’à la maison.
Le talbe lui ouvre et lui dit d’attendre.
Il y a chez lui des femmes.
Il leur écrit une amulette pour quelqu’un.
Notre homme n’est pas pressé.
Il veut retrouver son fils perdu.
Le talbe le fait entrer à la pièce
Où se trouve beaucoup de livres de maîtres.
Le talbe lui demande ce qui l’amène
Et qui lui a montré sa maison .
Notre homme le prie de venir à son secours.
Et lui raconte son histoire.
Le talbe prend une bougie rouge
Et écrit dessus plusieurs mots et chiffres.
Il la subdivise, par des lignes , en sept parties.
Il lui donne une aiguille , avec un fil blanc.
Il lui dit de l’allumer , pendant sept jours..
Il doit y enfoncer l’aiguille, au fil blanc ,
sur chaque ligne tracée.
Dès que le feu y arrive,
Il faut l’ éteindre jusqu’au lendemain.
C’est ainsi jusque ce que la bougie
Soit complètement consumée.
Au bout de quinze jours ,
L’enfant reviendra à la maison.
Après ce délai, notre homme va le voir.
Il lui dit que l’enfant n’est pas revenu ,
Il doit lui rendre son argent.
Il lui dit qu’il n’a pas tenu sa parole
Et n’a pas fait revenir celui qui est perdu.
Le talbe lui écrit un papier, l’attache à un fil,
Et lui dit de le pendre ,là où le vent peut le faire bouger,
Pour que l’enfant ait leur nostalgie.
Le talbe lui demande s’il a des vaches.
Il lui répond qu’il en possède.
Le talbe lui dit de les garder , pendant quinze jours,
Pour qu’il garde ainsi l’enfant perdu
Et le ramène avec eux à la maison.
C’est ce qu’il a fait et l’a cru.
Une fois passés les quinze jours, notre homme va le voir.
Il lui dit de lui rendre son argent,
Il n’y a personne.
Le talbe lui reproche d’être impatient , lui et un autre.
Le talbe lui dit de s’en aller et de revenir dans deux jours,
Pour qu'il lui prépare autre chose.
Notre homme est revenu au bled,
Mais le lendemain ,
de bonheur, il est allé le voir.
Il lui dit de lui rendre, immédiatement , son bien.
Le talbe lui dit de revenir ,le lendemain
Pour lui rendre son argent.
Notre homme est allé chez le boutiquier.
Il lui raconte ce qui est arrivé.
Voilà le talbe qui arrive ,à l’instant.
Il dit au boutiquier de lui prêter de l’argent.
Celui-ci lui remet la somme demandée.
Et il rend à notre homme son dû.
Celui-ci lui dit qu’il lui doit le prix de ses écritures
Mais il n’a pas dit le premier jour ,
Que ce ne sont que de simples écritures,
Mais une prédiction véridique.
Il ajoute qu’il ne lui donne aucun sou.
Le boutiquier lui dit d’aller leur payer une théière de thé.
Ils boivent et rient ensemble.
Le boutiquier lui demande
Ce qu’il avait l’intention de faire,
Si le talbe ne lui avait pas rendu pas son argent.
Notre homme lui répond qu’il avait l’intention
De le prendre par la gorge ,en plein souk,
Et de crier à tout un chacun ,ce qu’il lui a fait.
Et éteindre à tout jamais ses lumières !
Le talbe part, immédiatement,
Et va directement chez lui.
Il n’a jamais oublié notre homme ni son coup de maître.
Il s’écarte et voit de côté,
Chaque fois qu’il le rencontre dans la rue.


Mohammed Hifad

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