samedi 6 février 2010
ar gane agrame!
ar gane agrame!
azul flak ay argane , a bou ou hdoune azgzaw!
tighlide flak tafoukte , tay tillas.
tchbaâte anzare , tswine tazerbite nk tazgazwte,
mi ijdeguene oumlilene ene louz ou gaywar.
soutelnte ak tskrine , klante dawatk .
ark talghente our soul chkane ingmarene.
ihba ou hdounk nk el hrir isnnane nk.
war gane at guite our tguite war gare.
iweghde tigherssi d'tifawine inou serk ay agourame.
guiyide talilte , arade afouse nk!
kiyine ay gane ifrig n'tawja inou.
kiyine ay gane asklou inou d'wamane n'fade inou.
ouchkighde aguik guengh a fla tbdte gh iytes inou
safdiyi ay agourame , foukou ils inou
d'ifasne inou d'idarne inou d'ougayou inou!
g'tisente d'wadou n'zeyte nk ou marg inou .
ayte dari ar sri tqelne ad ggh anflous ensene.
rak ferdgh,rak fergh,rad smoungh afyach nk.
our iyi hmane isnanene, ,wala ighardmiwene ,
wala iblankiwene , wala lhma , wala fade.
righ ad sliyggh tigma nk , rggh aqqayne nk,
stigh tiznine nk , sligh tente , zwigh tente,
zdgh tente , zemgh tente , stigh tazgmoute n'sentne,
zaydgh ziyte nk d'tamente ou zenbou inou,
skergh lbssiss imemene iy ferkhane d'tferkhine ene tmazerte inou.
rad smoungh ziyte nk d'el henna asersene selfente
tslatine d'tgueldine azare n'sente
irwasene tamente d'wargh d'lyaqoute akhdri.
yagh iyi oumargh ou sklou nk.
yagh iyi ou marg ou n'wanou nk.
arade akfay nk d'zeyte nk n'wergh
atene sough ghomgh sersene ikhf inou.
safdiyi ay agourame rad ftough!
righ adiyi tzwar tifawte nk sdar ay dari.
feydiyi ! fasene tamatarte adiyi sfeldne!
ghou sklou nk fliyi taghamte inou.
guis agh rad guizgh akal igh inna ignna.
adiyi tgte asklou nghide wala ghine.
azene atbir nk s'ay dari adiyi mdine!
s'wayyiss inou aghdri bou tjdighte toumlilte n'guer walene.
adasde guine tarikte d'eljame lanine atig .
amzwarou nk d'winsene ad guigh
Igna at innane , igna at irane.
Mohammed Hifad.
Sfeldate i tendamte!/Écoutez le poème!: http://up.sur-la-toile.com/ixU5 :
L'arganier sacré!
Salut à toi l'arganier au burnous vert!
Le soleil se lève sur toi et chasse l'obscurité.
Tu es gavé de pluie et tu as étendu ton tapis vert,
Aux fleurs blanches des amandes du corbeau.
Sont autour de toi des perdrix , qui se reposent sous toi.
Elles louent tes ienfaits et ne craignent plus les chasseurs.
Ton burnous de soie cache tes épines.
Tu appartiens à ceux qui comptent et non à celui qui ne vaut rien.
J'ai apporté une bête à sacrifier
Et des sièrges pour toi arganier sacré.
Viens à mon secours!Donnes-moi la main!
C'est toi les branches de la clôture de ma famille.
C'est toi mon ombre et mon eau pour me désaltérer
Je suis venu pour dormir sous toi ,
pour que tu viennes à moi dans mon sommeil .
Permets-moi de partir!Libère ma langue,
Mes mains,mes pierds et ma tête!
Mets ton sel et le parfum de ton huile à mon poème!
Les miens m'attendent pour que je sois leur porte-bonheur!
Je vais te tailler,te clôturer ,
Je vais ramasser tes noix,
Je ne crains ni les épines,ni les scorpions,
Ni les serpents,ni la chaleur,ni la soif.
Je veux enlever lza pulpe de tes noix , concasser tes noyaux,
Ramasser les amandons,les torrifier,leur enlever la peau,
Les écraser et séparer l'huile du tourteau.
Je vais ajouter ton huile et le miel à ma farine d'azenbou.
Je vais en faire une pâte délicieuse aux enfants et aux filles de mon pays.
Je vais mélanger ton huile avec le henné
Pour que le mettent les mariées et les Reines
Pour leurs cheveux qui ressemblent au miel,
A l'or et à la perle noire.
J'ai la nostalgie de ton ombre.
J'ai la nostalgie de ton puits.
Donnes ton lait et ton huile d'or
Pour que je les boive et que j'en prenne un bain.
Envois-moi,je veux partir!
Je veux que ta lumière me précéde chez les miens.
Bénis-moi!Donnes-leur un indice pour qu'ils m'écoutent!
De ton ombre laisses-moi ma part!
C'est en elle que je vais descendre
Sous terre si le ciel le dit.
Pour que tu me sois l'ombre d'ici et de la-bas.
Envois ton pigeon pour les miens !
Pour qu'ils viennent à ma rencontre ,
Avec mon cheval noir à la tache blanche entre les yeux!
Qu'ils lui mettent une selle et des rennes qui ont du prix!
Je suis ton représentant et le leur .
C'est le ciel qui l'a dit,c'est le ciel qui le veut.
Mohammed Hifad.
azul flak ay argane , a bou ou hdoune azgzaw!
tighlide flak tafoukte , tay tillas.
tchbaâte anzare , tswine tazerbite nk tazgazwte,
mi ijdeguene oumlilene ene louz ou gaywar.
soutelnte ak tskrine , klante dawatk .
ark talghente our soul chkane ingmarene.
ihba ou hdounk nk el hrir isnnane nk.
war gane at guite our tguite war gare.
iweghde tigherssi d'tifawine inou serk ay agourame.
guiyide talilte , arade afouse nk!
kiyine ay gane ifrig n'tawja inou.
kiyine ay gane asklou inou d'wamane n'fade inou.
ouchkighde aguik guengh a fla tbdte gh iytes inou
safdiyi ay agourame , foukou ils inou
d'ifasne inou d'idarne inou d'ougayou inou!
g'tisente d'wadou n'zeyte nk ou marg inou .
ayte dari ar sri tqelne ad ggh anflous ensene.
rak ferdgh,rak fergh,rad smoungh afyach nk.
our iyi hmane isnanene, ,wala ighardmiwene ,
wala iblankiwene , wala lhma , wala fade.
righ ad sliyggh tigma nk , rggh aqqayne nk,
stigh tiznine nk , sligh tente , zwigh tente,
zdgh tente , zemgh tente , stigh tazgmoute n'sentne,
zaydgh ziyte nk d'tamente ou zenbou inou,
skergh lbssiss imemene iy ferkhane d'tferkhine ene tmazerte inou.
rad smoungh ziyte nk d'el henna asersene selfente
tslatine d'tgueldine azare n'sente
irwasene tamente d'wargh d'lyaqoute akhdri.
yagh iyi oumargh ou sklou nk.
yagh iyi ou marg ou n'wanou nk.
arade akfay nk d'zeyte nk n'wergh
atene sough ghomgh sersene ikhf inou.
safdiyi ay agourame rad ftough!
righ adiyi tzwar tifawte nk sdar ay dari.
feydiyi ! fasene tamatarte adiyi sfeldne!
ghou sklou nk fliyi taghamte inou.
guis agh rad guizgh akal igh inna ignna.
adiyi tgte asklou nghide wala ghine.
azene atbir nk s'ay dari adiyi mdine!
s'wayyiss inou aghdri bou tjdighte toumlilte n'guer walene.
adasde guine tarikte d'eljame lanine atig .
amzwarou nk d'winsene ad guigh
Igna at innane , igna at irane.
Mohammed Hifad.
Sfeldate i tendamte!/Écoutez le poème!: http://up.sur-la-toile.com/ixU5 :
L'arganier sacré!
Salut à toi l'arganier au burnous vert!
Le soleil se lève sur toi et chasse l'obscurité.
Tu es gavé de pluie et tu as étendu ton tapis vert,
Aux fleurs blanches des amandes du corbeau.
Sont autour de toi des perdrix , qui se reposent sous toi.
Elles louent tes ienfaits et ne craignent plus les chasseurs.
Ton burnous de soie cache tes épines.
Tu appartiens à ceux qui comptent et non à celui qui ne vaut rien.
J'ai apporté une bête à sacrifier
Et des sièrges pour toi arganier sacré.
Viens à mon secours!Donnes-moi la main!
C'est toi les branches de la clôture de ma famille.
C'est toi mon ombre et mon eau pour me désaltérer
Je suis venu pour dormir sous toi ,
pour que tu viennes à moi dans mon sommeil .
Permets-moi de partir!Libère ma langue,
Mes mains,mes pierds et ma tête!
Mets ton sel et le parfum de ton huile à mon poème!
Les miens m'attendent pour que je sois leur porte-bonheur!
Je vais te tailler,te clôturer ,
Je vais ramasser tes noix,
Je ne crains ni les épines,ni les scorpions,
Ni les serpents,ni la chaleur,ni la soif.
Je veux enlever lza pulpe de tes noix , concasser tes noyaux,
Ramasser les amandons,les torrifier,leur enlever la peau,
Les écraser et séparer l'huile du tourteau.
Je vais ajouter ton huile et le miel à ma farine d'azenbou.
Je vais en faire une pâte délicieuse aux enfants et aux filles de mon pays.
Je vais mélanger ton huile avec le henné
Pour que le mettent les mariées et les Reines
Pour leurs cheveux qui ressemblent au miel,
A l'or et à la perle noire.
J'ai la nostalgie de ton ombre.
J'ai la nostalgie de ton puits.
Donnes ton lait et ton huile d'or
Pour que je les boive et que j'en prenne un bain.
Envois-moi,je veux partir!
Je veux que ta lumière me précéde chez les miens.
Bénis-moi!Donnes-leur un indice pour qu'ils m'écoutent!
De ton ombre laisses-moi ma part!
C'est en elle que je vais descendre
Sous terre si le ciel le dit.
Pour que tu me sois l'ombre d'ici et de la-bas.
Envois ton pigeon pour les miens !
Pour qu'ils viennent à ma rencontre ,
Avec mon cheval noir à la tache blanche entre les yeux!
Qu'ils lui mettent une selle et des rennes qui ont du prix!
Je suis ton représentant et le leur .
C'est le ciel qui l'a dit,c'est le ciel qui le veut.
Mohammed Hifad.
Libellés : situation initiale.
jeudi 4 février 2010
Tagoudi! Le ressentiment!
Tagoudi !
akkoune our tagh tgoudi a imazighen ,
hane tarwa n'babatengh d'innatengh ,
adagh iselkemne ighili nelkeme ghassade.
iwis n'foulouste adasne innane ,
tghamagh ay dbou tzgmoute,
htantate ourt itzeguelme.
ar takroufeme aytmatoune zounde iboukirene,
ight our fane gh toufrite
ard ittachka ou rkas noune
igui wagmare ns illas nite soul lhal
ar yakrouf mdene f'snate tzgouma.
izde aflak imagh ak ikkis i zeld ,
iskchemk s'ousklou zgh tafoukte,
nghde zgh ousmide dou nzar,
mtade iss igua gmak ig ghikli ra ig.
nantine agma wiyade iwili zdghnine,
ghili ghade itaklay tafoukte,
azend s'ait tmazirte arkas ns ,nanasene
atid itawime engh ti tgame.
ait tmazirte ksoudene atnakroufene
sniguirentene d'tarwa ns d'touderte ns.
nane belâni ansker el moussem gh tmzguida.
smoune el mounte ens ftoune moune gh tmzguida.
oudarngh ichqqa , ishassa skra,
iga arjli ighzzifene ,izdare ima inna.
our ichkka hta yane ,
wala issene issa tbaqqayente.
mchawarene flas hboune chrite.
lighde sersene tiremte ,
youkine flas âmis nite ,
ihbeltide zgh tghredine.
ghakoudane ane flas oukine wiya ,
kerfnas ifasene d'idarene.
oussente guente igui wagmare ay ligh
tfane iy dbou tzgmoute iy zgarene.
ar tkatene ay ligh tfelne f'lmoute
louhentine gh tsrafte iy fasiwene.
adour tlamame htayane ,
ayatmatengh adagh iselkemne ighili nelkeme.
Mohammed Hifad
Sfeldate i tendamte : http://up.sur-la-toile.com/ixSB
le ressentiment!
Ne reprochez rien à personne!
Ce sont nos propres frères,
Qui ont fait de nous ,ce que nous sommes aujourd'hui.
C'est le fils de foulouste qui leur a dit,
Vous nous avez tués , vous ,
Qui exigez qu'on vous remette le tourteau.
Lui aussi , il ne vous échappe pas.
Vous ligotez vos frères comme des boucs,
S'ils ne le donnent pas comme impôt.
Votre messager arrive sur son cheval
Tôt le matin, dans l'obscurité .
Il ligote les gens pour deux tourteaux.
Au lieu de lutter pour te sauver de la misère ,
Te mettre à l'ombre contre le soleil ,
Te mettre à l'abri contre le froid et la pluie,
S'il était ton frère tel qu'il devait être.
D'autres , mon frère, l'ont dit
A ceux qui habitent du côté du lever du soleil.
Ces derniers ont envoyé aux habitants
Leur émissaire et leur ont dit:
Envoyez-le , où on vous arrête à sa place !
Les habitants ont peur qu'on les ligote
Qu'on les sépare de leurs enfants et de leur vie.
Ils ont fait semblant
D'organiser une fête à la mosquée
Ils se sont cotisés
Et se sont rassemblés à la mosquée.
Notre homme est terrible
Et il a senti quelque chose.
Il est de grande taille et capable de ce qu'il dit.
Il n'a peur de personne
Et ne craint pas les armes à feu.
Ils se sont mis d'accord et ont caché la corde.
Lorsqu'ils ont présenté les plats
Son oncle paternel saute sur lui
Et le prend entre ses bras par derrière .
C'est à ce moment là ,
Que d'autres se sont jetés sur lui
Et lui ont ligoté les mains et les pieds.
Ils l'ont ligoté , mis sur un cheval
Et l'ont livré à ces ramasseurs
De tourteaux pour les vaches.
Ces derniers l'ont battu jusqu'à la mort
Et l' ont jeté dans la fosse aux hyiennes.
Ne reprochez rien à personne !
Ce sont nos frères,qui nous ont mis
Dans la situation où nous sommes.
Mohammed hifad
akkoune our tagh tgoudi a imazighen ,
hane tarwa n'babatengh d'innatengh ,
adagh iselkemne ighili nelkeme ghassade.
iwis n'foulouste adasne innane ,
tghamagh ay dbou tzgmoute,
htantate ourt itzeguelme.
ar takroufeme aytmatoune zounde iboukirene,
ight our fane gh toufrite
ard ittachka ou rkas noune
igui wagmare ns illas nite soul lhal
ar yakrouf mdene f'snate tzgouma.
izde aflak imagh ak ikkis i zeld ,
iskchemk s'ousklou zgh tafoukte,
nghde zgh ousmide dou nzar,
mtade iss igua gmak ig ghikli ra ig.
nantine agma wiyade iwili zdghnine,
ghili ghade itaklay tafoukte,
azend s'ait tmazirte arkas ns ,nanasene
atid itawime engh ti tgame.
ait tmazirte ksoudene atnakroufene
sniguirentene d'tarwa ns d'touderte ns.
nane belâni ansker el moussem gh tmzguida.
smoune el mounte ens ftoune moune gh tmzguida.
oudarngh ichqqa , ishassa skra,
iga arjli ighzzifene ,izdare ima inna.
our ichkka hta yane ,
wala issene issa tbaqqayente.
mchawarene flas hboune chrite.
lighde sersene tiremte ,
youkine flas âmis nite ,
ihbeltide zgh tghredine.
ghakoudane ane flas oukine wiya ,
kerfnas ifasene d'idarene.
oussente guente igui wagmare ay ligh
tfane iy dbou tzgmoute iy zgarene.
ar tkatene ay ligh tfelne f'lmoute
louhentine gh tsrafte iy fasiwene.
adour tlamame htayane ,
ayatmatengh adagh iselkemne ighili nelkeme.
Mohammed Hifad
Sfeldate i tendamte : http://up.sur-la-toile.com/ixSB
le ressentiment!
Ne reprochez rien à personne!
Ce sont nos propres frères,
Qui ont fait de nous ,ce que nous sommes aujourd'hui.
C'est le fils de foulouste qui leur a dit,
Vous nous avez tués , vous ,
Qui exigez qu'on vous remette le tourteau.
Lui aussi , il ne vous échappe pas.
Vous ligotez vos frères comme des boucs,
S'ils ne le donnent pas comme impôt.
Votre messager arrive sur son cheval
Tôt le matin, dans l'obscurité .
Il ligote les gens pour deux tourteaux.
Au lieu de lutter pour te sauver de la misère ,
Te mettre à l'ombre contre le soleil ,
Te mettre à l'abri contre le froid et la pluie,
S'il était ton frère tel qu'il devait être.
D'autres , mon frère, l'ont dit
A ceux qui habitent du côté du lever du soleil.
Ces derniers ont envoyé aux habitants
Leur émissaire et leur ont dit:
Envoyez-le , où on vous arrête à sa place !
Les habitants ont peur qu'on les ligote
Qu'on les sépare de leurs enfants et de leur vie.
Ils ont fait semblant
D'organiser une fête à la mosquée
Ils se sont cotisés
Et se sont rassemblés à la mosquée.
Notre homme est terrible
Et il a senti quelque chose.
Il est de grande taille et capable de ce qu'il dit.
Il n'a peur de personne
Et ne craint pas les armes à feu.
Ils se sont mis d'accord et ont caché la corde.
Lorsqu'ils ont présenté les plats
Son oncle paternel saute sur lui
Et le prend entre ses bras par derrière .
C'est à ce moment là ,
Que d'autres se sont jetés sur lui
Et lui ont ligoté les mains et les pieds.
Ils l'ont ligoté , mis sur un cheval
Et l'ont livré à ces ramasseurs
De tourteaux pour les vaches.
Ces derniers l'ont battu jusqu'à la mort
Et l' ont jeté dans la fosse aux hyiennes.
Ne reprochez rien à personne !
Ce sont nos frères,qui nous ont mis
Dans la situation où nous sommes.
Mohammed hifad
Libellés : situation initiale.
mercredi 3 février 2010
le haik.
Afawou !
Ifili s’ifili,n’guer ifasen hnanine.
Ifili s’ifili,n’guer si’ iwaliwene foulkinine.
Ifili s’ifili, n’guer snate twarguiwine..
Ifili s’ifili,n’guer snate tiyate.
Ifili s’ifili , n’guer snate tatsiwine
ifili s’ifili, n’guer sine id dmine our ilane mat irwasene.
Ifili s’ifili , n’guer ouzale d’ghiyyide.
Ifili s’ifili, n’guer si' ifrkhane âazanine.
Loune s’loune,ar tgate afawou oumlile
Tankite s’tenkite, ar tgate afawou oumlile
Zgh ouktay ar aktay,ar tgate afawou oumlile.
Zgh tiyte ar tiyte , ar tgate afawou oumlile.
Zgh ou marg ar amarg , ar tgate afawou oumlile.
Zgh twarguite ar tawarguite, ar tgate afawou oumlile..
Zgh oumta ar amta, ar tgate afawou oumlile.
Zgh tagh kra ar tagh kra, ar tgate tasmounte iâazane.
Zgh loune ar loune , ar nzerra tasgane nk
Zgh loune ar loune , ar tsoulte.
Zgh loune ar loune, ar tgate inna ilsane oumlile.
Zgh loune ar loune, ar tgate lmdente toumlilte.
Zgh tgouri s’rgouri,ar tgate tandamte inou.
Zgh tgouri s’tgouri, ar tgate tamatarte.
Zgh tgouri stgouri, ar tgate tirra inou.
Zgh tgouri s’tgouri , ar tgate sda inou.
Zgh tgouri s’tgouri,ar tgate sda n’wazane inou.
Zgh tgouri s’ tagouri, ar tgate tafawoute n’tslite.
Zgh tgouri s’ tagouri ,ar tgate sda igourane nagh.
Zgh tgouri s’tgouri ,tguite ghayli igane winnagh .
Ilane atig ghigui wakal ad.
Mohammed Hifad
sfeldazte i tendamte/Ecoutez le poème: http://up.sur-la-toile.com/ixT7
Le Haïk
Fil par fil, entre de douces mains .
fil par fil ,entre deux merveilleuses idées.
Fil par fil, entre deux beaux rêves .
fil par fil , entre deux belles chansons.
fil par fil , entre deux rires .
Fil par fil , entre deux contes sublimes.
Fil par fil , entre le jour et la nuit.
Fil par fil , entre deux beaux enfants .
Fil par fil, entre deux mains douces.
Fil par fil, tu deviens un haïk tout blanc.
Touche par touche ,tu deviens un haïk tout blanc.
De souvenirs en souvenirs, tu deviens un haïk tout blanc.
De chansons en chansons, tu deviens un haïk tout blanc.
De musique en musique , tu deviens un haïk tout blanc .
De rêves en rêves, tu deviens un haïk tout blanc .
De larme en larme , tu deviens un haïk tout blanc.
De couleur en couleur ,tu deviens l'aimée en blanc.
De couleur en couleur, tu deviens transparent.
De couleur en couleur , tu deviens vivant.
De couleur en couleur , tu deviens la mère en blanc.
De couleur en couleur , tu deviens la ville en blanc.
De mot en mot , tu deviens mon poème ,
De mot en mot , tu deviens un symbole.
De mot en mot , tu deviens mon texte.
De mot en mot , tu deviens mon tissu.
De mot en mot, tu deviens le tissu de mon nouveau-né.
De mot en mot, tu deviens le haik de la marié.
De mot en mot , tu deviens notre dernier tissu.
De mot en mot ,tu deviens notre unique et merveilleux bien ici-bas
Mohammed Hifad
Ifili s’ifili,n’guer ifasen hnanine.
Ifili s’ifili,n’guer si’ iwaliwene foulkinine.
Ifili s’ifili, n’guer snate twarguiwine..
Ifili s’ifili,n’guer snate tiyate.
Ifili s’ifili , n’guer snate tatsiwine
ifili s’ifili, n’guer sine id dmine our ilane mat irwasene.
Ifili s’ifili , n’guer ouzale d’ghiyyide.
Ifili s’ifili, n’guer si' ifrkhane âazanine.
Loune s’loune,ar tgate afawou oumlile
Tankite s’tenkite, ar tgate afawou oumlile
Zgh ouktay ar aktay,ar tgate afawou oumlile.
Zgh tiyte ar tiyte , ar tgate afawou oumlile.
Zgh ou marg ar amarg , ar tgate afawou oumlile.
Zgh twarguite ar tawarguite, ar tgate afawou oumlile..
Zgh oumta ar amta, ar tgate afawou oumlile.
Zgh tagh kra ar tagh kra, ar tgate tasmounte iâazane.
Zgh loune ar loune , ar nzerra tasgane nk
Zgh loune ar loune , ar tsoulte.
Zgh loune ar loune, ar tgate inna ilsane oumlile.
Zgh loune ar loune, ar tgate lmdente toumlilte.
Zgh tgouri s’rgouri,ar tgate tandamte inou.
Zgh tgouri s’tgouri, ar tgate tamatarte.
Zgh tgouri stgouri, ar tgate tirra inou.
Zgh tgouri s’tgouri , ar tgate sda inou.
Zgh tgouri s’tgouri,ar tgate sda n’wazane inou.
Zgh tgouri s’ tagouri, ar tgate tafawoute n’tslite.
Zgh tgouri s’ tagouri ,ar tgate sda igourane nagh.
Zgh tgouri s’tgouri ,tguite ghayli igane winnagh .
Ilane atig ghigui wakal ad.
Mohammed Hifad
sfeldazte i tendamte/Ecoutez le poème: http://up.sur-la-toile.com/ixT7
Le Haïk
Fil par fil, entre de douces mains .
fil par fil ,entre deux merveilleuses idées.
Fil par fil, entre deux beaux rêves .
fil par fil , entre deux belles chansons.
fil par fil , entre deux rires .
Fil par fil , entre deux contes sublimes.
Fil par fil , entre le jour et la nuit.
Fil par fil , entre deux beaux enfants .
Fil par fil, entre deux mains douces.
Fil par fil, tu deviens un haïk tout blanc.
Touche par touche ,tu deviens un haïk tout blanc.
De souvenirs en souvenirs, tu deviens un haïk tout blanc.
De chansons en chansons, tu deviens un haïk tout blanc.
De musique en musique , tu deviens un haïk tout blanc .
De rêves en rêves, tu deviens un haïk tout blanc .
De larme en larme , tu deviens un haïk tout blanc.
De couleur en couleur ,tu deviens l'aimée en blanc.
De couleur en couleur, tu deviens transparent.
De couleur en couleur , tu deviens vivant.
De couleur en couleur , tu deviens la mère en blanc.
De couleur en couleur , tu deviens la ville en blanc.
De mot en mot , tu deviens mon poème ,
De mot en mot , tu deviens un symbole.
De mot en mot , tu deviens mon texte.
De mot en mot , tu deviens mon tissu.
De mot en mot, tu deviens le tissu de mon nouveau-né.
De mot en mot, tu deviens le haik de la marié.
De mot en mot , tu deviens notre dernier tissu.
De mot en mot ,tu deviens notre unique et merveilleux bien ici-bas
Mohammed Hifad
Libellés : le haik.
Tagmarte toumlilte!
Tagmarte toumlilte
A tagmarte toumlilte , li ibbine chrite terwele !
Lahri,d’ousdss , d’tagouste neme yaghten oumarg neme.
Tfoughte , tswaltagh tighourdine ,
Tskerte zounde igh our agh jou tsente.
Tigma nagh zdghen guisente isserdane .
Our soul illi mafa n’tassi tislatine nagh,
Wala ma sa entranzoume adare itslatine nagh.
Adguine tarwa nagh issane ene tamazirte nagh.
Oura soul skhsayente tmgharine tissaliwine neme ,
Rghanine ,gh wamane , serdente sersene ,
Ad taynte ma ikhchouene ,rarente imyyadene.
Oura soul tgante itfelwine n'tgmma tassiliwine neme,
Oura soul tggane d'tassila idourane ens ,
bach ad bda guesene iline issane.
Iwenekeme wiya , guiname snassele li our tmyarte.
Guinaghene adar ghou fla , adar ghou zdar.
Flnagh bla ljame , li igane imassene neme .
Wana dar our illi ljame , ifoughass ouggare nkra afous.
Ntane assa itsoudou yane issane , ikkd sersene ikaliwine , d’aghoulide,
Ar tinine , ighli sersene hta iguenwane .
Tibhirine nagh bla kmine our lante tissente.
aghblou nagh , bla kmine d’tferkhine nagh, ourt itgui.Ourride a tagmarte toumlilte , amze afous itslatine nagh!
Ourride a tagmarte toumlilte ,
Hane touderte bla kmine our titgui !
Ourde tisserfine n’temzine a dagh lah.
Ourde tisserfine iyrdene ay droussene.
Ourde tinoutfay n’zite ou kchoude awr illine.
Ourde tinoutfay n’tamente adagh iftane.
Ghili ghene tghama , tghmane guiss.
Aghbalou nagh bla kmi d'tferkhine nagh ourt itgui.
Illa flagh anftou , adame n’bi senselte,
Lame ghane gh tagante n’taghzente !
Illa flagh anassi lbaroud nagh , akkemde n’foukou !
Ourad aghd itlkemte , bla ghikane.
Tatbirte li di touzente , tselkmaghde awal neme.
Akkeme nelkeme oukane !
Iqqanaghde ougharas , d’tafoukte, d’ousmide !
Iqqanaghde ane magh d’izmawne ghi ibridene ,d'taganine !
Arde n’lkeme igherme n’taghzente .
Ra nsergh laâfite enlouhtine guis.
Ra shmou tagoursa enguitine ghimi wagzen .
Ghikkli sagh inna ou gayware gh dmine n’ait n’di !
Tagmarte nagh ad itourri s’ tibhirte nagh !
Tagmarte nagh ad itourri s’tgmi nagh !
Mohammed Hifad.
Sfeldate iyi/Ecoutez-moi: http://up.sur-la-toile.com/ixSX
La jument blanche!
Ô jument blanche, qui a cassé la corde et s'est enfuie
l'étable , ta place et ton anneau ont ta nostalgie.
Tu es sortie, et tu nous as tourné le dos.
Tu as fait comme si tu ne nous a jamais connus.
Nos maisons sont habitées par des mulets.
Nous n'avons plus sur quoi monter nos fiancées.
Ni de quoi ouvrir le chemin de nos mariées,
Pour que nos enfants soient les chevaux de leurs pays.
Les femmes n'étouffent plus tes fers ,
Rougis au feu ,dans de l'eau ,
Et en prendre un bain ,
Pour éloigner le mal et arrêter le mauvais œil.
Elles ne fixent plus tes fers sur les portes.
Leurs villages ne portent plus le nom de Tassila ,
Pour qu'ils aient toujours des chevaux.
Les autres t'ont emmenée et t'ont mis des chaînes,
Auxquelles tu n'es pas habituée.
Ils nous ont mis une jambe en haut et une autre en bas.
Ils nous ont laissés sans rennes ,
Qui sont tes commandes et ta maîtrise.
Celui qui n'a pas les rennes ,
Est sorti de sa main plus d'une chose.
Ce sont eux , grâce auxquels , on monte les chevaux,
Et on voyage à travers les terres et sur la mer;
Ils disent on les monte même aux cieux.
Nos champs, sans toi ,n'ont aucun charme.
Notre source , sans toi et nos filles , n'en est pas une.
Reviens ,ô jument blanche!
La vie, sans toi , n'en est pas une.
Ce ne sont pas les citernes
D'orge qui nous manquent.
Ce ne sont pas les citernes
De blé qui ne suffisent pas.
Ce ne sont pas les citernes d'huile d'olive qui manquent .
Ce ne sont pas les citernes de miel que nous n'avons plus.
Là où se trouve la solution , elle y reste.
Notre source d'eau sans toi ,
Et sans nos filles , n'en est pas une.
Nous devons partir pour briser la chaîne,
Qu'ils t'ont mis dans la forêt de l'ogresse.
Nous devons emporter avec nous,
Notre poudre pour te libérer.
Tu n'arrivers pas jusqu'à nous sans cela.
Le pigeon que tu as envoyé ,nous a remis ton mot.
Nous devons arriver jusqu'à toi!
Nous sommes obligés de subir le chemin, le soleil et le froid .
Nous sommes obligés de lutter contre des lions ,
Sur les chemins et dans les forêts ,
Jusqu'à la casbah de l'ogresse.
Nous allumerons le feu et nous la jetterons dedans.
Nous rougirons au feu le socle ,
Et nous le mettrons dans la gueule de l'ogre ,
Comme nous l'a appris le corbeau ,
Dans le conte des gens de jadis.
Notre jument doit revenir sur notre champ !
Notre jument doit revenir à notre maison.
Mohammed Hifad.
A tagmarte toumlilte , li ibbine chrite terwele !
Lahri,d’ousdss , d’tagouste neme yaghten oumarg neme.
Tfoughte , tswaltagh tighourdine ,
Tskerte zounde igh our agh jou tsente.
Tigma nagh zdghen guisente isserdane .
Our soul illi mafa n’tassi tislatine nagh,
Wala ma sa entranzoume adare itslatine nagh.
Adguine tarwa nagh issane ene tamazirte nagh.
Oura soul skhsayente tmgharine tissaliwine neme ,
Rghanine ,gh wamane , serdente sersene ,
Ad taynte ma ikhchouene ,rarente imyyadene.
Oura soul tgante itfelwine n'tgmma tassiliwine neme,
Oura soul tggane d'tassila idourane ens ,
bach ad bda guesene iline issane.
Iwenekeme wiya , guiname snassele li our tmyarte.
Guinaghene adar ghou fla , adar ghou zdar.
Flnagh bla ljame , li igane imassene neme .
Wana dar our illi ljame , ifoughass ouggare nkra afous.
Ntane assa itsoudou yane issane , ikkd sersene ikaliwine , d’aghoulide,
Ar tinine , ighli sersene hta iguenwane .
Tibhirine nagh bla kmine our lante tissente.
aghblou nagh , bla kmine d’tferkhine nagh, ourt itgui.Ourride a tagmarte toumlilte , amze afous itslatine nagh!
Ourride a tagmarte toumlilte ,
Hane touderte bla kmine our titgui !
Ourde tisserfine n’temzine a dagh lah.
Ourde tisserfine iyrdene ay droussene.
Ourde tinoutfay n’zite ou kchoude awr illine.
Ourde tinoutfay n’tamente adagh iftane.
Ghili ghene tghama , tghmane guiss.
Aghbalou nagh bla kmi d'tferkhine nagh ourt itgui.
Illa flagh anftou , adame n’bi senselte,
Lame ghane gh tagante n’taghzente !
Illa flagh anassi lbaroud nagh , akkemde n’foukou !
Ourad aghd itlkemte , bla ghikane.
Tatbirte li di touzente , tselkmaghde awal neme.
Akkeme nelkeme oukane !
Iqqanaghde ougharas , d’tafoukte, d’ousmide !
Iqqanaghde ane magh d’izmawne ghi ibridene ,d'taganine !
Arde n’lkeme igherme n’taghzente .
Ra nsergh laâfite enlouhtine guis.
Ra shmou tagoursa enguitine ghimi wagzen .
Ghikkli sagh inna ou gayware gh dmine n’ait n’di !
Tagmarte nagh ad itourri s’ tibhirte nagh !
Tagmarte nagh ad itourri s’tgmi nagh !
Mohammed Hifad.
Sfeldate iyi/Ecoutez-moi: http://up.sur-la-toile.com/ixSX
La jument blanche!
Ô jument blanche, qui a cassé la corde et s'est enfuie
l'étable , ta place et ton anneau ont ta nostalgie.
Tu es sortie, et tu nous as tourné le dos.
Tu as fait comme si tu ne nous a jamais connus.
Nos maisons sont habitées par des mulets.
Nous n'avons plus sur quoi monter nos fiancées.
Ni de quoi ouvrir le chemin de nos mariées,
Pour que nos enfants soient les chevaux de leurs pays.
Les femmes n'étouffent plus tes fers ,
Rougis au feu ,dans de l'eau ,
Et en prendre un bain ,
Pour éloigner le mal et arrêter le mauvais œil.
Elles ne fixent plus tes fers sur les portes.
Leurs villages ne portent plus le nom de Tassila ,
Pour qu'ils aient toujours des chevaux.
Les autres t'ont emmenée et t'ont mis des chaînes,
Auxquelles tu n'es pas habituée.
Ils nous ont mis une jambe en haut et une autre en bas.
Ils nous ont laissés sans rennes ,
Qui sont tes commandes et ta maîtrise.
Celui qui n'a pas les rennes ,
Est sorti de sa main plus d'une chose.
Ce sont eux , grâce auxquels , on monte les chevaux,
Et on voyage à travers les terres et sur la mer;
Ils disent on les monte même aux cieux.
Nos champs, sans toi ,n'ont aucun charme.
Notre source , sans toi et nos filles , n'en est pas une.
Reviens ,ô jument blanche!
La vie, sans toi , n'en est pas une.
Ce ne sont pas les citernes
D'orge qui nous manquent.
Ce ne sont pas les citernes
De blé qui ne suffisent pas.
Ce ne sont pas les citernes d'huile d'olive qui manquent .
Ce ne sont pas les citernes de miel que nous n'avons plus.
Là où se trouve la solution , elle y reste.
Notre source d'eau sans toi ,
Et sans nos filles , n'en est pas une.
Nous devons partir pour briser la chaîne,
Qu'ils t'ont mis dans la forêt de l'ogresse.
Nous devons emporter avec nous,
Notre poudre pour te libérer.
Tu n'arrivers pas jusqu'à nous sans cela.
Le pigeon que tu as envoyé ,nous a remis ton mot.
Nous devons arriver jusqu'à toi!
Nous sommes obligés de subir le chemin, le soleil et le froid .
Nous sommes obligés de lutter contre des lions ,
Sur les chemins et dans les forêts ,
Jusqu'à la casbah de l'ogresse.
Nous allumerons le feu et nous la jetterons dedans.
Nous rougirons au feu le socle ,
Et nous le mettrons dans la gueule de l'ogre ,
Comme nous l'a appris le corbeau ,
Dans le conte des gens de jadis.
Notre jument doit revenir sur notre champ !
Notre jument doit revenir à notre maison.
Mohammed Hifad.
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Libellés : situation initiale.
mardi 2 février 2010
La danse d'ahwach!
Ahwach
Sergh taguenza a rais , manza laâfite !
Zri tabzirte iyguider gh tgmoumte nk a lâwade !
Manza lbaroud ay dbi issane !
Skrate taghrite à timgharine !
Berkat aystma d’aytma !
Sergh laâfite gh touzoumte ou saragh !
Manza andame nagh , arade winoune !
Sbaqqate lbaroude ay dbou iyssane !
Ghrate itqbiline , tigmi nagh toussitente !
Awid a yandame f’imghourne nagh d’timghourine nagh !
Berkate al âwawid , berkate a rwais !
Starate ghou saragh nagh , riyyid ad winnagh ayga !
Guizd a y ayoure , zound akôou ghou sarag nagh !
Mdlate adou atimgharine , rouchate assarag ay rgazen !
Berkate a yait tmazirte s’tmghra nagh !
Arwas a tamara , tamghrna nagh aya !
Manza tirbatine nagh , manza iferkhane nagh !
Zaydate, skrate asga gh wanrare nagh !
Ghlate a gatene ay fkirene d’tfkirine fjijate !
Bourdate ay issane , sktate aghd rehte lbaroud d’wakal ene dou tssila !
Azelmade, afasi, smass teghrade n’k a yargaz ,sker asayss!
Zyere ifili ou kchabe , ad ghli idamene gh oudmenk !
Ahwach, ahwach, itine ay ajdaâ arkigh tsente at bouroute !
Righ idarene n’chtih , ourde rkale iy serdane !
Ourri strghrdine ar tsene i chtih ,tgte amzawarou !
Aha , chouwer, zer ghid , arad ghid , âwdas ghid ,
Addagh our takite a âgach toute agadir n’ taârichte tlouhstine !
Imik si imik , idd ighzef , zaydamte a tifirkhine sou sga yade !
Ane ghis our tfelmte walou , aguewne our tsane chmayte !
Iyeh , iyeh , wakha , berdk a madak tinine , berdk awltma, souss taghkra .
Gate issane n’tmazirte noune , ara adslagh itwada noune
Aywa ourak tfourgh walou , aywa ourame tfourgh walou !
Ensker guiss ghir soudde al âwade , zou our termi tghalimte !
Sire a rais sergh taguenza nk, sounfate alâwawide !
Arade fradi , yane syane , yate syate, nghd sine sine , nghde yane d’yate !
Manza bou nakous li , gawrate a rhoude ad !
Yeh , yeh ! ay ayour , tay tillass nagh ! a tafoukte , sfaw touderte nagh !
felghawne afoulki , d’ou marg , dou jdig, ad guine ismoune n’touderte noune !
Mohammed Hifad
Sfelde i tendamnte/Ecoute le poème: http://up.sur-la-toile.com/ixTc
Ahwach
Chauffe le tambourin rais ! où est le feu ?
Où est la poudre cavaliers ?
Les femmes,faites des youyous!
Bienvenue mes coeurs et mes frères!
Allumez le feu au milieu de la cour !
Où est notre poète ,faites venir le vôtre!
tirez dans l'air , cavaliers!
Appelez les tribu , notre maison est grande!
Parle poète de nos notables hommes et femmes!
soyez les bienvenus les flûtistes
Et les joueurs du tambourin!
Promenez-vous dans notre cour ,
Cette nuit est la nôtre!
Guizd a y ayoure , zound akôou ghou sarag nagh !
descends ô lune comme le petit
Du dromadaire dans notre cour!
Les femmes,enterrez le vent !
Les hommes arrosez notre cour!
Soyez les bienvenus gens du pays à notre fête!
En enfer mière, c'est notre fête!
Où sont nos jeunes filles ? Où sont nos jeunes garçons ?
Venez,faites le coude-à-coude dans la cour!
Montez sur les terrasses ,
Les vieux et les vieilles
Et jouissez du spectacle!
Galopez chevaux!
Rappelez-nous l'odeur de la poudre
Et de la poussière sous vos fers!
Gauche,droite,fais frétiller
Tes épaules homme, fais asays!
Serres le fil de ta chemise
Pour que monte le sang à ton visage!
Jouez des mains, jouez des mains,recule poulain ,
Jusqu'à ce que tu saches galoper!
Je veux des pieds de danseurs
Et non des ruades de mulets!
Vas derrière jusqu'à ce que
Tu saches danser et tu viens devant!
Arrêtes,doucement,vois-ici,par là,répète-le ici!
Ne saute pas une autre fois de plus ,âagach,
Pour frapper le mur et faire tomber la pièce!
peu à peu,la nuit est longue,passez par là les filles!
N'y laissez rien ,pour que
Ne se moquent pas de vous les plaisantins!
Oui,oui,d'accord,danse ,
Comment on t'appelle déjà?
Danse ma sœur , fais tomber le mal!
Soyez les chevaux de votre pays!
Faites-moi écouter vos galops!
Vas-y,tu ne me dois rien jeune homme!
Vas-y , tu ne me dois rien jeune fille!
Nous ne savons dire que souffle flûtiste,
Comme si la flûte ne se fatigue pas.
Vas chauffer ton tambourin rais!
Allez vous reposer flûtistes!
Passons à la danse individuelle, un par un ,
Une par une,ou deux par deux, ou une fille et un garçon!
Où est ce joueur de la cloche?
Asseyez vous gamins!
Oui,oui,Ô lune chasse notre obscurité!
Ô soleil illumine notre vie!
Je vous laisse le bien, la chanson et les fleurs ,
Qu'ils soient les compagnons de votre vie!
Mohammed Hifad
Sergh taguenza a rais , manza laâfite !
Zri tabzirte iyguider gh tgmoumte nk a lâwade !
Manza lbaroud ay dbi issane !
Skrate taghrite à timgharine !
Berkat aystma d’aytma !
Sergh laâfite gh touzoumte ou saragh !
Manza andame nagh , arade winoune !
Sbaqqate lbaroude ay dbou iyssane !
Ghrate itqbiline , tigmi nagh toussitente !
Awid a yandame f’imghourne nagh d’timghourine nagh !
Berkate al âwawid , berkate a rwais !
Starate ghou saragh nagh , riyyid ad winnagh ayga !
Guizd a y ayoure , zound akôou ghou sarag nagh !
Mdlate adou atimgharine , rouchate assarag ay rgazen !
Berkate a yait tmazirte s’tmghra nagh !
Arwas a tamara , tamghrna nagh aya !
Manza tirbatine nagh , manza iferkhane nagh !
Zaydate, skrate asga gh wanrare nagh !
Ghlate a gatene ay fkirene d’tfkirine fjijate !
Bourdate ay issane , sktate aghd rehte lbaroud d’wakal ene dou tssila !
Azelmade, afasi, smass teghrade n’k a yargaz ,sker asayss!
Zyere ifili ou kchabe , ad ghli idamene gh oudmenk !
Ahwach, ahwach, itine ay ajdaâ arkigh tsente at bouroute !
Righ idarene n’chtih , ourde rkale iy serdane !
Ourri strghrdine ar tsene i chtih ,tgte amzawarou !
Aha , chouwer, zer ghid , arad ghid , âwdas ghid ,
Addagh our takite a âgach toute agadir n’ taârichte tlouhstine !
Imik si imik , idd ighzef , zaydamte a tifirkhine sou sga yade !
Ane ghis our tfelmte walou , aguewne our tsane chmayte !
Iyeh , iyeh , wakha , berdk a madak tinine , berdk awltma, souss taghkra .
Gate issane n’tmazirte noune , ara adslagh itwada noune
Aywa ourak tfourgh walou , aywa ourame tfourgh walou !
Ensker guiss ghir soudde al âwade , zou our termi tghalimte !
Sire a rais sergh taguenza nk, sounfate alâwawide !
Arade fradi , yane syane , yate syate, nghd sine sine , nghde yane d’yate !
Manza bou nakous li , gawrate a rhoude ad !
Yeh , yeh ! ay ayour , tay tillass nagh ! a tafoukte , sfaw touderte nagh !
felghawne afoulki , d’ou marg , dou jdig, ad guine ismoune n’touderte noune !
Mohammed Hifad
Sfelde i tendamnte/Ecoute le poème: http://up.sur-la-toile.com/ixTc
Ahwach
Chauffe le tambourin rais ! où est le feu ?
Où est la poudre cavaliers ?
Les femmes,faites des youyous!
Bienvenue mes coeurs et mes frères!
Allumez le feu au milieu de la cour !
Où est notre poète ,faites venir le vôtre!
tirez dans l'air , cavaliers!
Appelez les tribu , notre maison est grande!
Parle poète de nos notables hommes et femmes!
soyez les bienvenus les flûtistes
Et les joueurs du tambourin!
Promenez-vous dans notre cour ,
Cette nuit est la nôtre!
Guizd a y ayoure , zound akôou ghou sarag nagh !
descends ô lune comme le petit
Du dromadaire dans notre cour!
Les femmes,enterrez le vent !
Les hommes arrosez notre cour!
Soyez les bienvenus gens du pays à notre fête!
En enfer mière, c'est notre fête!
Où sont nos jeunes filles ? Où sont nos jeunes garçons ?
Venez,faites le coude-à-coude dans la cour!
Montez sur les terrasses ,
Les vieux et les vieilles
Et jouissez du spectacle!
Galopez chevaux!
Rappelez-nous l'odeur de la poudre
Et de la poussière sous vos fers!
Gauche,droite,fais frétiller
Tes épaules homme, fais asays!
Serres le fil de ta chemise
Pour que monte le sang à ton visage!
Jouez des mains, jouez des mains,recule poulain ,
Jusqu'à ce que tu saches galoper!
Je veux des pieds de danseurs
Et non des ruades de mulets!
Vas derrière jusqu'à ce que
Tu saches danser et tu viens devant!
Arrêtes,doucement,vois-ici,par là,répète-le ici!
Ne saute pas une autre fois de plus ,âagach,
Pour frapper le mur et faire tomber la pièce!
peu à peu,la nuit est longue,passez par là les filles!
N'y laissez rien ,pour que
Ne se moquent pas de vous les plaisantins!
Oui,oui,d'accord,danse ,
Comment on t'appelle déjà?
Danse ma sœur , fais tomber le mal!
Soyez les chevaux de votre pays!
Faites-moi écouter vos galops!
Vas-y,tu ne me dois rien jeune homme!
Vas-y , tu ne me dois rien jeune fille!
Nous ne savons dire que souffle flûtiste,
Comme si la flûte ne se fatigue pas.
Vas chauffer ton tambourin rais!
Allez vous reposer flûtistes!
Passons à la danse individuelle, un par un ,
Une par une,ou deux par deux, ou une fille et un garçon!
Où est ce joueur de la cloche?
Asseyez vous gamins!
Oui,oui,Ô lune chasse notre obscurité!
Ô soleil illumine notre vie!
Je vous laisse le bien, la chanson et les fleurs ,
Qu'ils soient les compagnons de votre vie!
Mohammed Hifad
Libellés : situation initiale.
lundi 1 février 2010
a y'amarg !
a y'amarg!
a y'amarg ma toufite , afoulki illa guik !
ribab d'tguenza , d'istmak kadak ak issoutelne.
wala hta imassene ou zemzad,
our n'guessene tfalte hta yane.
tguite zounde lkass lblar bla atay.
mnassa iymassen adak ijlane ay amarg .
tfeltine ghad izrine ghtghri li mou tounfte.
awal our ikkane tighri ourt igui .
a y'amargh kou yane ar serk itchtah ghou zemzade !
tguit zounde ayiss ijlane .
tguite zounde agmare lid ilouhne babens ar ittazale gh tbrida.
madllak a y'amarg mla istwa wawalenk.
madlak a y'amarg mrak oumzente afous tslmadine nagh.
ourd imkasawne , d' tmksawine nagh arade agh imele aghras n'ghassade .
ourd iboukaden arad agh imele tibherte iboughlane iy mazighen.
ourd amarg n' temghriwine asra n'ghli imoudale.
a wili fanine iwaliwne ns iwiyade , li ser sene soudane ighrouba !
a wili senine ma tinigh hane amarg nagh our soult igui.
wana youssine elâwade,d'tguenza , nghd ribab gh tghourdine ouwli , ar ittaki .
hta ayte ou zemzade rane ghir atchtahne .
manza amarg li fa tbine wiyade igouya rad izrine wala ghassad ?
manza amarg li fa tmaghente tkbiline ?
mane rais , mane taraiste , rayzouer i yay dars ig anflous ensene ?
manzakoune a wili youmzene iguenwane ar tqelme adaoune zwourne imksawne d'tmksawine our emzalalnine.
our sene bla dmine n'ait n'di .
wana our isene our youfi ayfe yate .
manza imazighen d'tmazighine , igueldane iy inlmadene id bou iymassene ou zemzade ?
emdene ilkemne mani yadnine , simghourne awalens dou marg ensene.
ay amarg zound lkas lblar , g'asmoune lbrade n'wawal ifoulkine.
awal n' tifawte n'tghri n'ghassade , ourde awal iy idgame n'tilass.
asate ay imazighen imassene noune , igh trame touderte noune !
assate ay imazighen awal noune houkate , semsdate ar kigh ay smirkiy !
a dour tqqelme smawr issene walou akoune igli zounde tatene.
amarg noune dou foulki noune or igada d'imazighen ghranine.
hane wiyade gane koune d'tatsa a wili jlaline !
gawr swakal tsfelde iwiyade igh our tsene iwalou !
our igui gare a tslate iwawal iqqurne dar wiya d'tiyade.
ghikane asrade tgte tibherte iboughlane iy mazighen .
guiz ay amarg , tghlite ay amarg , a bda tghimi tgueldite nk !
ay atbir oumlile awi azul inou iwili tssene tassa inou ghassade !
awi azul inou i wili ourta issen oul inou ghassade !
ar aska , nki dik ayade aya zemze!
Mohammed Hifad.
Sfeldate iyi/Ecoutez-moi! : http://up.sur-la-toile.com/ixTu
Ô chanson!
Ô chanson , tu es belle , qu'est-ce que tu as trouvé ?
Ribab , taguenza et tes sœurs , t'entourent,
Ainsi que le matériel de cette époque.
Vous n'avez laissé aucun .
Tu es comme le verre de cristal sans thé.
Ô chanson , tu as perdu la moitié de ton matériel.
Tu l'as laissé par le passé ,
A cause des études que tu n'as pas faites.
Les paroles qui ne sont pas passées par les études ne le sont pas.
Ô chanson ! Chacun t'utilise pour danser en ce moment!
Tu ressembles au cheval perdu.
Tu ressembles au cheval ,
Qui a fait tomber son maître et court sur le chemin.
Tu n'as pas de pareille si tes paroles étaient bonnes.
Tu n'as pas de pareille , si nos maîtresses te prennent par la main .
Ce ne sont pas les bergers et les bergères,
Qui vont nous montrer notre chemin aujourd'hui.
Ce ne sont pas les borgnes,
Qui vont nous montrer le riche jardin des imazighen.
Ce ne sont pas les chansonnettes des fêtes ,
Avec lesquelles on va escalader les montagnes.
Ô ceux qui ont donné leurs paroles aux autres ,
qui les ont utilisées pour construire des bateaux et naviguer!
Ô ceux qui savent ce que je dis , notre chanson ne l'est plus!
Celui qui prend la flûte, le tambourin ou la violoncelle derrière le troupeau, il saute.
Et ceux de cette époque ne cherchent qu'à danser.
Où est la chanson pour laquelle les autres coupent les têtes par le passé et aujourd'hui ?
Où est la chanson qui oppose des tribus ?
Quel rais et quelle raissa ,
Va guider les siens et être leur porte-bonheur ?
Où êtes vous ceux qui restent dans les cieux ,
Et qui attendent que les guident les bergers et les bergères borgnes ?
Ils ne connaissent que les légendes de jadis.
Celui qui ne sait pas , ne peut rien donner.
Où est imazighen et timazighine ,
Les rois et les reines des étudiants aux qualifications de cette époque ?
Les gens sont arrivés à d'autres choses,
Et ont fait fleurir leurs paroles et leurs chansons.
Ô chanson qui ressemble au verre de cristal,
Sois le compagnon de la théière des belles paroles !
Les paroles de la lumière des études d'aujourd'hui,
Et non les paroles d'hier et de l'obscurité.
Ô imazighen , prenez votre matériel si vous tenez à votre vie !
Prenez vos paroles , frottez-les ,
Aiguisez-les jusqu'à ce qu'elles brillent !
N'attendez pas que les ignorants vous guident par derrière comme des brebis !
Votre chanson et votre beauté ne sont pas au niveau des imazighen .
Les autres se moquent de vous , vous êtes perdus!
Assis-toi par terre et écoutes les autres si tu ne sais rien!
Il n'y a pas de mal à écouter des paroles recherchées chez les autres .
C'est ainsi que tu seras le riche jardin des imazighen.
Descends ô chanson , montes ô chanson !
Et que ton royaume sois éternel!
Ô pigeon blanc emportes mon salut ,
Pour ceux que connait mon foie!
Emportes mon salut pour ceux que ne connait pas encore mon cœur!
A demain ! C'est entre toi et moi ô destin!
Mohammed Hifad.
a y'amarg ma toufite , afoulki illa guik !
ribab d'tguenza , d'istmak kadak ak issoutelne.
wala hta imassene ou zemzad,
our n'guessene tfalte hta yane.
tguite zounde lkass lblar bla atay.
mnassa iymassen adak ijlane ay amarg .
tfeltine ghad izrine ghtghri li mou tounfte.
awal our ikkane tighri ourt igui .
a y'amargh kou yane ar serk itchtah ghou zemzade !
tguit zounde ayiss ijlane .
tguite zounde agmare lid ilouhne babens ar ittazale gh tbrida.
madllak a y'amarg mla istwa wawalenk.
madlak a y'amarg mrak oumzente afous tslmadine nagh.
ourd imkasawne , d' tmksawine nagh arade agh imele aghras n'ghassade .
ourd iboukaden arad agh imele tibherte iboughlane iy mazighen.
ourd amarg n' temghriwine asra n'ghli imoudale.
a wili fanine iwaliwne ns iwiyade , li ser sene soudane ighrouba !
a wili senine ma tinigh hane amarg nagh our soult igui.
wana youssine elâwade,d'tguenza , nghd ribab gh tghourdine ouwli , ar ittaki .
hta ayte ou zemzade rane ghir atchtahne .
manza amarg li fa tbine wiyade igouya rad izrine wala ghassad ?
manza amarg li fa tmaghente tkbiline ?
mane rais , mane taraiste , rayzouer i yay dars ig anflous ensene ?
manzakoune a wili youmzene iguenwane ar tqelme adaoune zwourne imksawne d'tmksawine our emzalalnine.
our sene bla dmine n'ait n'di .
wana our isene our youfi ayfe yate .
manza imazighen d'tmazighine , igueldane iy inlmadene id bou iymassene ou zemzade ?
emdene ilkemne mani yadnine , simghourne awalens dou marg ensene.
ay amarg zound lkas lblar , g'asmoune lbrade n'wawal ifoulkine.
awal n' tifawte n'tghri n'ghassade , ourde awal iy idgame n'tilass.
asate ay imazighen imassene noune , igh trame touderte noune !
assate ay imazighen awal noune houkate , semsdate ar kigh ay smirkiy !
a dour tqqelme smawr issene walou akoune igli zounde tatene.
amarg noune dou foulki noune or igada d'imazighen ghranine.
hane wiyade gane koune d'tatsa a wili jlaline !
gawr swakal tsfelde iwiyade igh our tsene iwalou !
our igui gare a tslate iwawal iqqurne dar wiya d'tiyade.
ghikane asrade tgte tibherte iboughlane iy mazighen .
guiz ay amarg , tghlite ay amarg , a bda tghimi tgueldite nk !
ay atbir oumlile awi azul inou iwili tssene tassa inou ghassade !
awi azul inou i wili ourta issen oul inou ghassade !
ar aska , nki dik ayade aya zemze!
Mohammed Hifad.
Sfeldate iyi/Ecoutez-moi! : http://up.sur-la-toile.com/ixTu
Ô chanson!
Ô chanson , tu es belle , qu'est-ce que tu as trouvé ?
Ribab , taguenza et tes sœurs , t'entourent,
Ainsi que le matériel de cette époque.
Vous n'avez laissé aucun .
Tu es comme le verre de cristal sans thé.
Ô chanson , tu as perdu la moitié de ton matériel.
Tu l'as laissé par le passé ,
A cause des études que tu n'as pas faites.
Les paroles qui ne sont pas passées par les études ne le sont pas.
Ô chanson ! Chacun t'utilise pour danser en ce moment!
Tu ressembles au cheval perdu.
Tu ressembles au cheval ,
Qui a fait tomber son maître et court sur le chemin.
Tu n'as pas de pareille si tes paroles étaient bonnes.
Tu n'as pas de pareille , si nos maîtresses te prennent par la main .
Ce ne sont pas les bergers et les bergères,
Qui vont nous montrer notre chemin aujourd'hui.
Ce ne sont pas les borgnes,
Qui vont nous montrer le riche jardin des imazighen.
Ce ne sont pas les chansonnettes des fêtes ,
Avec lesquelles on va escalader les montagnes.
Ô ceux qui ont donné leurs paroles aux autres ,
qui les ont utilisées pour construire des bateaux et naviguer!
Ô ceux qui savent ce que je dis , notre chanson ne l'est plus!
Celui qui prend la flûte, le tambourin ou la violoncelle derrière le troupeau, il saute.
Et ceux de cette époque ne cherchent qu'à danser.
Où est la chanson pour laquelle les autres coupent les têtes par le passé et aujourd'hui ?
Où est la chanson qui oppose des tribus ?
Quel rais et quelle raissa ,
Va guider les siens et être leur porte-bonheur ?
Où êtes vous ceux qui restent dans les cieux ,
Et qui attendent que les guident les bergers et les bergères borgnes ?
Ils ne connaissent que les légendes de jadis.
Celui qui ne sait pas , ne peut rien donner.
Où est imazighen et timazighine ,
Les rois et les reines des étudiants aux qualifications de cette époque ?
Les gens sont arrivés à d'autres choses,
Et ont fait fleurir leurs paroles et leurs chansons.
Ô chanson qui ressemble au verre de cristal,
Sois le compagnon de la théière des belles paroles !
Les paroles de la lumière des études d'aujourd'hui,
Et non les paroles d'hier et de l'obscurité.
Ô imazighen , prenez votre matériel si vous tenez à votre vie !
Prenez vos paroles , frottez-les ,
Aiguisez-les jusqu'à ce qu'elles brillent !
N'attendez pas que les ignorants vous guident par derrière comme des brebis !
Votre chanson et votre beauté ne sont pas au niveau des imazighen .
Les autres se moquent de vous , vous êtes perdus!
Assis-toi par terre et écoutes les autres si tu ne sais rien!
Il n'y a pas de mal à écouter des paroles recherchées chez les autres .
C'est ainsi que tu seras le riche jardin des imazighen.
Descends ô chanson , montes ô chanson !
Et que ton royaume sois éternel!
Ô pigeon blanc emportes mon salut ,
Pour ceux que connait mon foie!
Emportes mon salut pour ceux que ne connait pas encore mon cœur!
A demain ! C'est entre toi et moi ô destin!
Mohammed Hifad.
Libellés : chanson.
dimanche 31 janvier 2010
kawlghame a tagdite !
lkoul inou!
ya wasse kawlghame a tagdite tourchimte , ad ourrigh .
ya wawal aylane dar wanna isfane , d'tanna isfane.
tketstine , ghassatane , tguewrte ghigui ou jdig.
our sengh mani strade ftough , wala mani mou semdgh.
righ oukane tafsute n'tmazirte inou d'iguewr.
our soul guigh ou rine wal ou ride , zegh madouchkigh.
nane as ijla , our soul esemde i ghine wala ghi.
nane as ifough fou gayounse , ligh ifel tanlmat ns.
mani ira ghilade , mara iskar , mamou isene rid .
mra iguiwer stghrins youfas , ard isnou tawlite ns.
walayni enta , our soul ira ayouri tighri.
itou imdoukal ns , wala lmdente , li ourigane tens.
igourade isd youchka ya' ourgaz zgh lmdente.
youchkad ntad iwis d'temgharte ns ad fjijene.
isent ourgazane ghakoudane.
inayas rat irare i tghri , isene mdene.
rikane ayga lhal soul , yourri tighrins.
youchkad soul amzwarou gh tghri , tiguirite ous gass.
imagh izewd ftghri ns , ay ligh dars imassen ns.
ifta syate lmdent mkkourne , yaf guis ma iskar ,
ay ligh d'yourri slmdente n'tmazirte ns , li imyare.
guis agh iguewr isounfou , itahle , iline dars tarwa.
itou may zrine , tji tmadounte ns , ig yane yadnine.
youri stmazerte ns yal guis tigmi ns ifoulkine.
yourrid sdar tgdite , li da isker ad youri , ya was.
youfatid igui oujdigh yadnine , ghikli tmyare.
tnna yas yate teyte , tskti yasde ghayli izrine.
agharas ighzif ichkka a telkemte mani trite .
illa ousmide idrous ihbi, tla tafoukte idrous ousklou .
walayni wana ibeksen , ar ilkeme ma sa itwargua.
inide a tagdite tiyte neme , ghilad isfa oul inou.
nrighk aya zemz , tili tmghra ou nzare d'tfsut iy jdiguene.
ghilade isfa oul inou , our guigui tghama dounite.
felghd amoud inou , li ra ig ajdig n'tfsut n'tamazirte inou.
Mohammed Hifad
Sfeldat i tendamte/Ecoutez le poème! : http://up.sur-la-toile.com/ixTA
Ma promesse!
Un jour, je t'ai promis oiseau multicolore de revenir.
Il n'y a qu'une seule parole chez celui ou celle qui est pur.
Tu étais perché , ce jour là, sur des fleurs.
Je ne sais où aller , ni de quoi je vais faire partie.
Je veux bien le printemps et le repos de mon pays.
Je ne suis plus ni d'ailleurs , ni d'ici , depuis que je suis venu.
Ils ont dit qu'il est perdu, il ne fait plus partie d'ailleurs , ni d'ici.
Ils ont dit qu'il s'est perdu puisqu'il a abandonné ses études.
Où ira-t-il maintenant ? Que va-t-il faire ? Que sait-il faire ici?
S'il était resté pour ses études ;
Mais lui , il ne veut plus retourner en ville.
Il a oublié ses amis .
Il est arrivé qu'un homme est venu de la ville.
Il est venu avec son fils et sa femme jouir de la campagne.
Cet homme le connait , à l'époque.
Il lui a dit qu'il le ramènera à ses études ; il connait les gens.
Et c'était ce qui est arrivé par la suite:
Il est revenu à ses études.
Il est même le premier à la fin de l'année.
Il s'est battu et il a continué ses études,
Jusqu'à' ce qu'il obtienne ses qualifications.
Il est parti pour une grande ville ,
Et il a trouvé quoi faire.
Jusqu'à son retour pour la ville de son pays ,
A laquelle il est habitué.
Il y reste ; s'y repose ; se marie et a des enfants.
Il a oublié ce qui est passé,
Il est guéri et il devient un autre.
Il est revenu à sa campagne,
Où il a construit sa belle maison.
Il est revenu auprès de l'oiseau multicolore ,
A qui il a fait sa promesse , un jour.
Il l'a trouvé sur d'autres fleurs,
Comme il s'y est habitué.
Il lui a chanté une chanson ,
Qui lui a rappelé ce qui est passé.
Le chemin est long,
C'est difficile d'arriver là où on veut.
Il fait froid et il y a peu de couvertures.
Il fait chaud et il y a peu d'ombre.
Mais celui qui met sa ceinture,
Il arrive à ce dont il rêve.
Chante oiseau ! Maintenant , mon cœur est pur.
Je t'ai vaincu ô destin!
Et il y a la fête de la pluie,
Et le printemps des fleurs.
Maintenant , mon cœur est pur.
Je ne regrette pas la vie.
J'ai laissé mes graines ,
Qui seront les fleurs du printemps de mon pays.
Mohammed Hifad
ya wasse kawlghame a tagdite tourchimte , ad ourrigh .
ya wawal aylane dar wanna isfane , d'tanna isfane.
tketstine , ghassatane , tguewrte ghigui ou jdig.
our sengh mani strade ftough , wala mani mou semdgh.
righ oukane tafsute n'tmazirte inou d'iguewr.
our soul guigh ou rine wal ou ride , zegh madouchkigh.
nane as ijla , our soul esemde i ghine wala ghi.
nane as ifough fou gayounse , ligh ifel tanlmat ns.
mani ira ghilade , mara iskar , mamou isene rid .
mra iguiwer stghrins youfas , ard isnou tawlite ns.
walayni enta , our soul ira ayouri tighri.
itou imdoukal ns , wala lmdente , li ourigane tens.
igourade isd youchka ya' ourgaz zgh lmdente.
youchkad ntad iwis d'temgharte ns ad fjijene.
isent ourgazane ghakoudane.
inayas rat irare i tghri , isene mdene.
rikane ayga lhal soul , yourri tighrins.
youchkad soul amzwarou gh tghri , tiguirite ous gass.
imagh izewd ftghri ns , ay ligh dars imassen ns.
ifta syate lmdent mkkourne , yaf guis ma iskar ,
ay ligh d'yourri slmdente n'tmazirte ns , li imyare.
guis agh iguewr isounfou , itahle , iline dars tarwa.
itou may zrine , tji tmadounte ns , ig yane yadnine.
youri stmazerte ns yal guis tigmi ns ifoulkine.
yourrid sdar tgdite , li da isker ad youri , ya was.
youfatid igui oujdigh yadnine , ghikli tmyare.
tnna yas yate teyte , tskti yasde ghayli izrine.
agharas ighzif ichkka a telkemte mani trite .
illa ousmide idrous ihbi, tla tafoukte idrous ousklou .
walayni wana ibeksen , ar ilkeme ma sa itwargua.
inide a tagdite tiyte neme , ghilad isfa oul inou.
nrighk aya zemz , tili tmghra ou nzare d'tfsut iy jdiguene.
ghilade isfa oul inou , our guigui tghama dounite.
felghd amoud inou , li ra ig ajdig n'tfsut n'tamazirte inou.
Mohammed Hifad
Sfeldat i tendamte/Ecoutez le poème! : http://up.sur-la-toile.com/ixTA
Ma promesse!
Un jour, je t'ai promis oiseau multicolore de revenir.
Il n'y a qu'une seule parole chez celui ou celle qui est pur.
Tu étais perché , ce jour là, sur des fleurs.
Je ne sais où aller , ni de quoi je vais faire partie.
Je veux bien le printemps et le repos de mon pays.
Je ne suis plus ni d'ailleurs , ni d'ici , depuis que je suis venu.
Ils ont dit qu'il est perdu, il ne fait plus partie d'ailleurs , ni d'ici.
Ils ont dit qu'il s'est perdu puisqu'il a abandonné ses études.
Où ira-t-il maintenant ? Que va-t-il faire ? Que sait-il faire ici?
S'il était resté pour ses études ;
Mais lui , il ne veut plus retourner en ville.
Il a oublié ses amis .
Il est arrivé qu'un homme est venu de la ville.
Il est venu avec son fils et sa femme jouir de la campagne.
Cet homme le connait , à l'époque.
Il lui a dit qu'il le ramènera à ses études ; il connait les gens.
Et c'était ce qui est arrivé par la suite:
Il est revenu à ses études.
Il est même le premier à la fin de l'année.
Il s'est battu et il a continué ses études,
Jusqu'à' ce qu'il obtienne ses qualifications.
Il est parti pour une grande ville ,
Et il a trouvé quoi faire.
Jusqu'à son retour pour la ville de son pays ,
A laquelle il est habitué.
Il y reste ; s'y repose ; se marie et a des enfants.
Il a oublié ce qui est passé,
Il est guéri et il devient un autre.
Il est revenu à sa campagne,
Où il a construit sa belle maison.
Il est revenu auprès de l'oiseau multicolore ,
A qui il a fait sa promesse , un jour.
Il l'a trouvé sur d'autres fleurs,
Comme il s'y est habitué.
Il lui a chanté une chanson ,
Qui lui a rappelé ce qui est passé.
Le chemin est long,
C'est difficile d'arriver là où on veut.
Il fait froid et il y a peu de couvertures.
Il fait chaud et il y a peu d'ombre.
Mais celui qui met sa ceinture,
Il arrive à ce dont il rêve.
Chante oiseau ! Maintenant , mon cœur est pur.
Je t'ai vaincu ô destin!
Et il y a la fête de la pluie,
Et le printemps des fleurs.
Maintenant , mon cœur est pur.
Je ne regrette pas la vie.
J'ai laissé mes graines ,
Qui seront les fleurs du printemps de mon pays.
Mohammed Hifad
Libellés : situation initiale.
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