mercredi 3 février 2010

 

Tagmarte toumlilte!

Tagmarte toumlilte


A tagmarte toumlilte , li ibbine chrite terwele !
Lahri,d’ousdss , d’tagouste neme yaghten oumarg neme.
Tfoughte , tswaltagh tighourdine ,
Tskerte zounde igh our agh jou tsente.
Tigma nagh zdghen guisente isserdane .
Our soul illi mafa n’tassi tislatine nagh,
Wala ma sa entranzoume adare itslatine nagh.
Adguine tarwa nagh issane ene tamazirte nagh.
Oura soul skhsayente tmgharine tissaliwine neme ,
Rghanine ,gh wamane , serdente sersene ,
Ad taynte ma ikhchouene ,rarente imyyadene.
Oura soul tgante itfelwine n'tgmma tassiliwine neme,
Oura soul tggane d'tassila idourane ens ,
bach ad bda guesene iline issane.

Iwenekeme wiya , guiname snassele li our tmyarte.
Guinaghene adar ghou fla , adar ghou zdar.
Flnagh bla ljame , li igane imassene neme .
Wana dar our illi ljame , ifoughass ouggare nkra afous.
Ntane assa itsoudou yane issane , ikkd sersene ikaliwine , d’aghoulide,
Ar tinine , ighli sersene hta iguenwane .
Tibhirine nagh bla kmine our lante tissente.
aghblou nagh , bla kmine d’tferkhine nagh, ourt itgui.Ourride a tagmarte toumlilte , amze afous itslatine nagh!
Ourride a tagmarte toumlilte ,
Hane touderte bla kmine our titgui !
Ourde tisserfine n’temzine a dagh lah.
Ourde tisserfine iyrdene ay droussene.
Ourde tinoutfay n’zite ou kchoude awr illine.
Ourde tinoutfay n’tamente adagh iftane.
Ghili ghene tghama , tghmane guiss.
Aghbalou nagh bla kmi d'tferkhine nagh ourt itgui.
Illa flagh anftou , adame n’bi senselte,
Lame ghane gh tagante n’taghzente !
Illa flagh anassi lbaroud nagh , akkemde n’foukou !
Ourad aghd itlkemte , bla ghikane.
Tatbirte li di touzente , tselkmaghde awal neme.
Akkeme nelkeme oukane !
Iqqanaghde ougharas , d’tafoukte, d’ousmide !
Iqqanaghde ane magh d’izmawne ghi ibridene ,d'taganine !
Arde n’lkeme igherme n’taghzente .
Ra nsergh laâfite enlouhtine guis.
Ra shmou tagoursa enguitine ghimi wagzen .
Ghikkli sagh inna ou gayware gh dmine n’ait n’di !
Tagmarte nagh ad itourri s’ tibhirte nagh !
Tagmarte nagh ad itourri s’tgmi nagh !

Mohammed Hifad.
Sfeldate iyi/Ecoutez-moi: http://up.sur-la-toile.com/ixSX


La jument blanche!

Ô jument blanche, qui a cassé la corde et s'est enfuie
l'étable , ta place et ton anneau ont ta nostalgie.
Tu es sortie, et tu nous as tourné le dos.
Tu as fait comme si tu ne nous a jamais connus.
Nos maisons sont habitées par des mulets.
Nous n'avons plus sur quoi monter nos fiancées.
Ni de quoi ouvrir le chemin de nos mariées,
Pour que nos enfants soient les chevaux de leurs pays.
Les femmes n'étouffent plus tes fers ,
Rougis au feu ,dans de l'eau ,
Et en prendre un bain ,
Pour éloigner le mal et arrêter le mauvais œil.
Elles ne fixent plus tes fers sur les portes.
Leurs villages ne portent plus le nom de Tassila ,
Pour qu'ils aient toujours des chevaux.
Les autres t'ont emmenée et t'ont mis des chaînes,
Auxquelles tu n'es pas habituée.
Ils nous ont mis une jambe en haut et une autre en bas.
Ils nous ont laissés sans rennes ,
Qui sont tes commandes et ta maîtrise.
Celui qui n'a pas les rennes ,
Est sorti de sa main plus d'une chose.
Ce sont eux , grâce auxquels , on monte les chevaux,
Et on voyage à travers les terres et sur la mer;
Ils disent on les monte même aux cieux.

Nos champs, sans toi ,n'ont aucun charme.
Notre source , sans toi et nos filles , n'en est pas une.
Reviens ,ô jument blanche!
La vie, sans toi , n'en est pas une.
Ce ne sont pas les citernes
D'orge qui nous manquent.

Ce ne sont pas les citernes
De blé qui ne suffisent pas.
Ce ne sont pas les citernes d'huile d'olive qui manquent .
Ce ne sont pas les citernes de miel que nous n'avons plus.
Là où se trouve la solution , elle y reste.
Notre source d'eau sans toi ,
Et sans nos filles , n'en est pas une.
Nous devons partir pour briser la chaîne,
Qu'ils t'ont mis dans la forêt de l'ogresse.
Nous devons emporter avec nous,
Notre poudre pour te libérer.
Tu n'arrivers pas jusqu'à nous sans cela.
Le pigeon que tu as envoyé ,nous a remis ton mot.
Nous devons arriver jusqu'à toi!
Nous sommes obligés de subir le chemin, le soleil et le froid .
Nous sommes obligés de lutter contre des lions ,
Sur les chemins et dans les forêts ,
Jusqu'à la casbah de l'ogresse.

Nous allumerons le feu et nous la jetterons dedans.
Nous rougirons au feu le socle ,
Et nous le mettrons dans la gueule de l'ogre ,
Comme nous l'a appris le corbeau ,
Dans le conte des gens de jadis.
Notre jument doit revenir sur notre champ !
Notre jument doit revenir à notre maison.


Mohammed Hifad.

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