vendredi 19 février 2010

 

oussine agh wamane !

Oussine agh wamane !


Iqene igna izdi d’wakal , iga zounde tazoulte.
Adou ar itasi izrane izditnine dou ghrab.
Youssi argane, isoukfte zounde tazalimte ghou mlal.
Youssi taziytounte, isoukfte zounde tazalimte ghou mlal.
Kchemne mdene tigma ns , made itagane our illi.
Ar katne wasmamne , zwerne i wagaguene gh iguenwane.
Iga iguena wala akal amane , fsine awne i lawdiwine.
Ouzzelne wamane , zounde asif , moune gh talatine.
Iga ou sarag timergale wamane tigramine.
Ad izguiz iguena amane , isefsoustne , adagh our assine..
Nane lmdinte imik our oussine wamane .
Ourde ntate i wasif ,wala anzare, wala aglmime ichfelne.
Tmagh disne tglinte , zounde tanfloukte ijlane nguer taddinguiwine.
Ad izguiz iguena amane ns , ihoudou tamara.
Amane goutnine arwas asa tawine .
Wakha foulkine , ar sagasne mdene nwala el hichane.
Tgde tbihirte gh wamane , ifta ma guis illane.
Wanna n’ifoughne , iksoude a tour assine wamane.
tboudele dounite , idrous ma issene.
Adou wala anzar , our tene soul guine.
Ganagh ighzniwne , foughne flagh lagnous yadnine.
Berkne f’touwri n’tmazalte , ghiyide wala zale.
Ayligh jlane i guenwane tawri ns.
Our soul sene ma igane lqiyas ,
gh wadou , wala anzar , wala tafoukte .
tawri our soul tgui ti iguena , mdne adaste iskerne.
foughne f’iguouya ns , wala winnagh.
our n’zenzi , wala n’sgha , ar naka atig lhoule ns.
maghne ngratsene , smaghnagh oula nknine disne.
our guingh oufough oumya , bla n’tnine.
izde ghila , ighde n’zayde tirzi ns.
our sengh mane sker i guena .
n’ghde izde nta , adagh iskerne ghikade.
touderte ade tfoulki walayni tsmoume,
our agh oujane wiya ,a nmdi tamimte ou ssane ns.
sat taddinguiwine , amou n’kfa ikhfawne nagh.
yate f’yate ourde yate s’yate ade gante.
maghene tla twala ay sounfou yane.
nrmide , our guingh ifough oumya .
zaydnaghde lhoule ns felnagh,
ihrg agh iguena wala akale.
mamou tinite kra , mada tmounate , our illi..
mdne ar tazalne , kra our i sfelde i kra.
mani nra sghikade ,mani ra dagh yassi.
yiwi yagh wasif , wala aguelmime ,
ichghel serngh ghir arwas .
walayni ,mamou tinite zabour nk a daoud ?

Mohammed Hifad

Sfeldate i tendamte/Ecoutez le poème!:

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L'eau nous emporte!


Le ciel est sombre,il est comme le kohhel,
Et ne fait qu'un avec la terre .
Le vent prend des pierres
Et les jette contre le mur.
Il a pris l'arganier , l'a déraciné
Comme un oignon dans du sable.
Il a pris l'olivier,l'a déraciné
Comme un oignon dans du sable.
Les gens sont entrés chez eux,
Personne ne se montre.
Des éclairs éclatent et précédent
Le tonnerre dans les cieux.
Le ciel et la terre deviennent liquides,
Ils se diluent et coulent
A travers les plaines.
L'eau court , comme une rivière
Et s'accumule dans les basses terres.
La cour est pleine de bulles comme les bols sacrés ,
Aux couvercles comme des coupoles.
Que le ciel fasse descendre son eau et la rende légère,
Pour qu'elle ne nous emporte pas!
On a dit que la ville a failli
Être emportée par l'eau.
Elle ne sait plus si elle doit faire face
A la rivière, à la pluie ou à la mer en furie.
Elle lutte contre elles , la pauvre ,
comme une barcasse perdue entre les vagues.
Que le ciel fasse descendre
Son eau et limite la peine!
Trop d'eau mène au précipice.
Même si elle est bonne,
Elle agresse les gens et les bêtes.
Le champ est inondé
Et ce qui s'y trouve , est perdu.
Celui qui sort , a peur que l'eau l'emporte.
Le monde a changé,peu de gens le sait.
Le vent et la pluie ne sont plus les mêmes.
Ils sont devenus des ogres,
D'autres nations ont causé notre malheur,
Par Leur industrie , jour et nuit.
Elles ont fait perdre aux cieux leur besogne.
Ils ont perdu la notion de mesure
Dans le vent,dans la pluie et le soleil.
Le travail n'est plus celui du ciel,
Les hommes lui ont porté préjudice.
Ils ont causé leur malheur et le notre.
Nous n'avons ni vendu , ni acheté,
Nous payons le prix de leur guerre.
Ils sont en conflit entre eux ,
Et nous ont mis aussi les uns contre les autres .
Nous allons très mal déjà sans eux .
Maintenant, c'est pire,
S'ils nous cassent les membres.
Je ne sais ce que nous avons fait pour le ciel.
C'est peut être lui qui nous a fait cela.
Cette vie est belle mais elle est amère.
Les autres ne nous laissent pas,
Pour goûter au miel de ses jours.
Nous faisons face à sept vagues:
Elles ne sont pas l'une après l'autre
Mais l'une sur l'autre.
Quand est-ce elles vont s'arrêter
Pour qu'on souffle ?
Nous sommes fatigués
Et nous n'en pouvons plus.
Ils nous ont apporté leur guerre
Et nous ont abandonnés.
Notre ciel et notre terre ont pris feu.
Il n'y a ni à qui dire quoi que ce soit,
ni qui accompagner.
Les gens courent , personne n'écoute l'autre.
Où allons nous ainsi , qui va nous supporter ?
La rivière nous emporte ainsi que la mer,
Elles nous dirigent vers le précipice.
Mais pour qui lis-tu ton zabour Dawoud ?

Mohammed Hifad

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