vendredi 2 avril 2010

 

LE "TITAN" ET LE "TITANIC



En 1898, un écrivain de science-fiction
américaine, Morgan Robertson, écrit un roman dans lequel il parle d'un navire
géant réputé insubmersible « Le Titan » qui fait naufrage dans l'Atlantique
Nord. Lors de son voyage inaugural, il transporte 3000 passagers, il mesure 244 mètres de long et
jauge 70 000 tonneaux . Malheureusement, au cours de cette ultime traversée, il
heurte un iceberg à tribord et sombre par une nuit d'avril. Son équipement ne
comportant que 24 canots de sauvetage, on dénombre plus d'un milliers de noyés.


Or, en 1912, 14 ans plus tard, la réalité rejoint la fiction, le Titanic nommé
l’insubmersible, coule par une nuit d'avril à la suite d’une collision avec un
iceberg à tribord au large de Terre Neuve (dans l’Atlantique Nord). Il
accueillait 2200 passagers. Il filait 23 nœuds à l'heure(soit sa vitesse
maximale, tout comme le Titan, quand il percuta l’iceberg), mesurait 269 mètres de long, et
jaugeait 66 000 tonneaux. Plus de1000 passagers ont péri, le paquebot ne
contenait que 20 canots de sauvetage. La salle de balle qui faisait le charme
de ce navire ressemblait curieusement a la description de celle du Titan dans
l’ouvrage de Robertson.

Tous deux avaient trois hélices et atteignaient des vitesses de 23 à 25 noeuds.
Dans le livre, le Titan pouvait recevoir 3000 personnes, équipage compris, et
ses canots étaient en nombre insuffisant, mais personne ne s'en souciait car le
Titan, avait été déclaré insubmersible par ses concepteurs, comme sur le
Titanic!

Le roman de Morgan Robertson, "LE NAUFRAGE DU TITAN", nous livre une
belle et héroïque histoire d'amour entre un marin courageux, une petite fille
bravant le danger et une mère retrouvant enfin le bonheur complet. L'histoire
raconte comment un navire de 75.000 tonnes et long de 243 mètres, fonçant à
travers le brouillard à la vitesse de 15 mètres par seconde, va s’encastrer dans un
iceberg en plein brouillard, au large de Terre Neuve, lors de sa première
traversée de l’Atlantique.
Le Titan cristallise toute la technologie, tout le savoir-faire humain en
matière de construction navale, il est le plus grand vaisseau jamais construit
par l'homme, le plus puissant, le plus rapide, et aussi le plus sûr. Equipé de
caissons étanches, il est présumé insubmersible. Ce géant a été conçu pour
assurer par tous temps, en toutes saisons, la traversée de l'Atlantique Nord à
une vitesse record.
C'est pourquoi la compagnie a donné comme consigne au capitaine de foncer dans
le brouillard à toute vapeur pour établir un nouveau record.
Pour les mêmes raisons on a négligé les canots de sauvetage: il ne se trouve à
bord que vingt-quatre chaloupes susceptibles d'embarquer cinq cents personnes.
Le navire a battu, lors de son voyage inaugural, le record de la traversée, au
retour de New York.

La "prophétie" de Robertson semble encore plus frappante quand on
récapitule les circonstances des deux naufrages, et les ressemblances entre le
Titanic et le Titan imaginaire: Les noms des navires, les causes lointaines,
psychologiques et culturelles, du drame. L'orgueil du technicien fausse le
jugement; on fonce dans le brouillard pour battre un record, au mépris des
règlements et de la prudence la plus élémentaire. Les lieux: l'Atlantique nord,
au large de Terre Neuve. L'époque de l'année: une nuit d'avril. La cause
immédiate: la collision avec un iceberg. La cause des pertes humaines: le
manque de chaloupes de sauvetage. Et la coïncidence est encore plus frappante
quand on prend en compte les caractères techniques des deux navires, et leurs
noms.
A première vue donc, la coïncidence est si frappante qu'elle nous fait changer
d'ordre de probabilité, et semble accréditer la thèse de la prophétie.

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